« J’ai le syndrome du bon élève, mais je m’oblige à prendre des pauses de qualité »
Cela fait longtemps – bien avant la pandémie – que le télétravail est inscrit dans l’ADN de notre entreprise. Si chacun peut travailler sur une base de 3 jours de télétravail/2 jours en présentiel, certains ont fait le choix d’opter plutôt pour un ratio 90 % /10 %. Comment ? En fuyant quittant la jungle parisienne pour s’installer dans d’autres régions. C’est notamment le cas de Jean-Marie, Senior Account Manager, qui a rejoint OneChocolate directement du sud de la France (à Aigues-Mortes) fin 2021.
Q : Comment as-tu appréhendé ton quotidien en télétravail ?
Jean-Marie : Je suis arrivé chez OneChocolate en étant directement en télétravail. Cela a été un sacré changement puisque j’ai toujours été habitué à travailler sur mon lieu de travail. Avant d’ancrer le télétravail dans mon quotidien, je me suis aménagé un espace de travail et ai mis en place tout un rituel : pas question de traîner en pyjama toute la journée ! Le matin, je prends le temps de me raser, de m’habiller… bref, le même rituel que si j’avais dû me rendre directement dans les bureaux de OneChocolate, à la seule exception que je suis à deux secondes du boulot !
J’ai néanmoins fait quelques ajustements pour ne pas tomber dans les écueils du télétravail. Par exemple, je m’oblige à prendre une vraie pause de qualité qui est souvent bien meilleure que celle que je prends dans les locaux de OneChocolate. Cela permet de sortir du syndrome du « bon élève ». Enfin, j’apprécie le fait de pouvoir mettre ma musique, car je suis un angoissé du silence ! Chez moi, c’est musique classique ou jazz, toujours sans paroles, sinon difficile de se concentrer.
Et faut-il parler des 1h15 de transport que j’économise ? Une fois ma journée de travail terminée, ma PlayStation est accessible en moins de 15 secondes !
Comment se passent les échanges avec tes collègues ?
Je me rends une fois par mois chez OneChocolate sur une durée de trois à quatre jours, un séjour durant lequel j’en profite pour aller déjeuner avec mes collègues pour maintenir cette dynamique. Mais le reste du temps, je ne souffre pas de ne pas être présent physiquement. L’outil Teams a considérablement facilité le travail à distance et je ne me sens pas isolé en étant autant en télétravail.
Évidemment, cela peut avoir un côté frustrant quand des déjeuners et des apéros d’équipe sont organisés, mais cela ne m’empêche pas d’appeler mes collègues en visio pour profiter d’un moment convivial et rire ensemble !
Et les clients dans tout cela ?
Eh bien, aucun changement ! Depuis la pandémie de COVID-19, les réunions physiques sont devenues rares et tous les échanges se sont transformés en « conf call » sur Teams. Maintenant, mes clients s’habituent au changement de décors, un coup dans mon salon, un coup dans la salle de réunion !
Un avis sur l’évolution du télétravail ?
Aujourd’hui, c’est pour moi trois écrans : un prêté par l’entreprise, un PC portable et un écran perso, mais demain qui sait ? Cela sera peut-être un casque VR sur la tête pour s’immerger dans un open space virtuel ou bien en version holographique type Star Wars !
Propos recueillis par Laure Guyon