Attaché.es de presse et journalistes : une relation essentielle, mais pas toujours simple à entretenir. Entre mails passés inaperçus, relances délicates et timing serré, il faut savoir jongler avec finesse. Alors, comment créer un réseau solide sans passer pour un robot de l’info ? Voici quelques bonnes pratiques et techniques clés pour y parvenir !

Dans le monde des relations presse, la collaboration entre attaché.es de presse et journalistes est essentielle pour assurer une communication efficace et pertinente. Mais attention, cette relation n’est pas un sprint — c’est un marathon. Et tout bon marathonien vous le dira : il faut une stratégie et de la régularité pour arriver au bout.

Alors, comment construire une relation en béton avec les journalistes ? Et pourquoi est-ce si crucial pour nos clients ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble dans ce nouvel article de blog.

Construire et entretenir son réseau

Avant de parler de relationnel, il faut parler de distribution. Il n’est pas possible de mettre en place une stratégie efficace sans les bons interlocuteurs. Ici, ce sont les journalistes.

Mais comment identifier ceux qui correspondent aux besoins de nos clients ?

Identifier les bons contacts

La première étape consiste à investiguer dans les bases de données médias. Des outils comme LuQi sont une aide précieuse pour nous aider à repérer les journalistes qui couvrent les secteurs de nos clients. Une entreprise propose des objets connectés ? Nous ciblerons les journalistes qui se spécialisent dans les innovations technologiques. Un acteur de la fintech ? Les journalistes business et finance seront les mieux placés pour relayer les informations de notre client. Plus nous affinons nos recherches, plus nos chances de faire mouche avec nos communications sont grandes.

En parallèle, il est essentiel de se tenir informé des mouvements au sein des rédactions. Ainsi, un journaliste qui change de poste peut modifier la ligne éditoriale d’un média, influant directement sur l’angle de traitement des informations. Suivre ces évolutions permet d’ajuster  son discours en conséquence.

Personnaliser son approche

Il faut savoir qu’un journaliste reçoit en moyenne 50 communiqués de presse par semaine. Si le mail reçu par le journaliste commence par « Bonjour [nom mal orthographié], » il finira très probablement directement dans la corbeille.

Lire les derniers articles rédigés par le journaliste en question est indispensable pour initier un dialogue. C’est un minimum pour connaître ses sujets de préoccupation, ou encore son style.  En bref, le secret est de miser sur l’authenticité et la pertinence.

Une couverture médiatique qui compte

Quand un journaliste écrit sur l’un de nos clients, cela ajoute une crédibilité qu’aucune campagne publicitaire ne pourra pas égaler.

Une étude de l’INC (Institut National de la Consommation) révèle que 74 % des consommateurs doutent de l’authenticité des messages publicitaires. A contrario, les relations presse peuvent renforcer la confiance des consommateurs et avoir un effet plus durable sur la perception de la marque ; ne serait-ce qu’en obtenant des mentions dans des médias crédibles

L’effet « levier » d’un bon article peut tout à fait dépasser les attentes initiales. Une publication dans un média influent peut être relayée par d’autres supports, générant un cercle vertueux d’exposition.

Gérer les crises avec agilité

Un bon réseau, c’est aussi une bouée de sauvetage en cas de crise.

Par exemple, dans le cas où une rumeur négative sur un de nos clients commence à circuler ; avoir à nos côtés un journaliste de confiance, qui puisse relayer rapidement des informations vérifiées et nuancées, est une arme de communication puissante.

Quelques bonnes pratiques clés pour entretenir ce relationnel

Construire une relation, c’est bien. La maintenir, c’est encore mieux ! OneChocolate vous partage ses secrets pour transformer une simple rencontre en un partenariat solide et durable :

Un suivi régulier, mais pas oppressant

Les journalistes ne sont pas des contacts qu’il faut solliciter constamment. Pas la peine de leur écrire tous les jours pour savoir s’ils ont lu notre dernier mail ! L’idée est plutôt de privilégier un suivi intelligent en partageant des informations pertinentes ; c’est une façon simple et efficace de montrer que les attaché.es de presse sont une source d’informations fiables.

Invitations à des événements exclusifs

Rien ne vaut une rencontre en face-à-face pour renforcer les relations. L’organisation de petits-déjeuners de presse, de déjeuners, de présentations privées ou d’entretiens one-to-one avec les journalistes peut être un levier très efficace dans les relations presse.

Bonus : cela donne aussi à nos clients l’occasion de rencontrer directement les journalistes et de créer un lien plus personnel.

Réactivité et précision

Un journaliste appelle pour obtenir une information ? Le secret, c’est d’être réactif. En effet, les journalistes étant souvent soumis à un stress accru en raison de la productivité qui leur est demandée sur des deadlines de plus en plus serrées, l’objectif est de se positionner comme un contact privilégié en cas de besoin urgent. C’est en faisant preuve de réactivité que les journalistes prendront le réflexe de revenir vers les attaché.es de presse les plus prompts à répondre à leurs questions.

Gérer les refus et le silence des journalistes

Tous les journalistes ne répondront pas immédiatement – voire pas du tout –, mais cela fait partie du jeu. Plutôt que d’envoyer une relance générique, mieux vaut essayer de comprendre pourquoi.  Le journaliste est-il en période de bouclage ? A-t-il déjà couvert un sujet similaire récemment ? Une absence de réponse ne signifie pas forcément un désintérêt total, mais peut être un signe que le timing n’est pas le plus opportun ou que le sujet proposé n’est pas ou plus approprié malgré nos recherches ultra qualifiées.

Pour maximiser ses chances, il faut espacer ses relances et apporter une valeur ajoutée à chaque prise de contact : une nouvelle donnée chiffrée, un témoignage inédit ou une actualité « chaude ». Si, malgré tout, le journaliste décline ou reste silencieux, inutile d’insister lourdement. L’important est de rester dans les radars et de maintenir une relation cordiale pour toute opportunité future.

L’importance de la veille

Les médias évoluent rapidement. Ce qui était pertinent hier peut ne plus l’être aujourd’hui. Suivre l’évolution des formats, des tendances, et des nouvelles plateformes médias est une priorité absolue pour les attaché.es de presse. De ce fait, si un journaliste passe au format podcast, il faut être capable de lui proposer des idées spécialement pensées pour ce format.

Créer du lien via les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont devenus des outils incontournables pour les attaché.es de presse. LinkedIn et X, en particulier, permettent de suivre l’actualité des journalistes, de comprendre leurs centres d’intérêt et d’interagir avec eux de manière plus naturelle. Un journaliste publie un appel à témoignages sur LinkedIn ? C’est une occasion parfaite pour proposer une source pertinente.

Ces plateformes sont aussi un bon moyen de valoriser les résultats obtenus : repartager un article écrit par un journaliste ou commenter son travail peut renforcer la relation. L’important est d’adopter une approche authentique, sans être intrusif pour autant. Les réseaux sociaux offrent une opportunité précieuse de créer du lien, à condition de les utiliser intelligemment et avec tact.

3 petits secrets des meilleur.es attaché.es de presse

Si certaines pratiques sont connues de tous, certain.es attaché.es de presse ont quelques astuces bien gardées. En voici trois à adopter sans modération !

Adopter un ton authentique et humain

Les journalistes apprécient les interactions authentiques. Il ne faut pas craindre d’injecter une tonalité plus personnelle dans les échanges, tout en restant professionnel bien évidemment. Cela rend les échanges plus agréables, voire plus marquants.

Rapporter les faits (sans vendre du rêve !)

Sans données solides pour la soutenir, même la meilleure histoire du monde ne passera pas la première lecture. En effet, les journalistes veulent des informations factuelles et vérifiables dans les communiqués qu’ils reçoivent.

Faire preuve de patience

Parfois, il faut du temps pour qu’un journaliste s’intéresse à une histoire. Lorsqu’un client vient de lancer un produit, cela peut prendre des semaines avant qu’il fasse son chemin dans les colonnes d’un magazine. Le secret : persévérer sans harceler.

Un exemple concret : le cas d’une marque d’objets connectés

Prenons l’exemple d’une entreprise spécialisée dans les objets connectés destinés au grand public. En tant qu’attaché.e de presse, deux types de journalistes se démarquent : les experts en nouvelles technologies et les journalistes lifestyle.

Les premiers reçoivent des informations détaillées sur les spécificités techniques du produit, avec des démonstrations exclusives et des échanges privilégiés avec les porte-paroles de la marque. Pour les seconds, l’accent est davantage mis sur l’impact du produit dans la vie quotidienne, illustré par des anecdotes et des mises en situation concrètes. En adaptant le discours à chaque cible, chaque journaliste pourra trouver un angle qui correspond à son lectorat.

En conclusion : ça vaut le coup !

Les relations entre attaché.es de presse et journalistes ne sont pas toujours simples, mais elles sont indispensables. Avec les bonnes stratégies, un brin de personnalisation et un ton toujours humain, il est possible de transformer ces interactions en véritable collaboration gagnante pour les clients.

Les résultats en valent la peine : une belle couverture médiatique, une image de marque boostée, et surtout des clients satisfaits 😊.

Chez OneChocolate, nous avons su construire un réseau étendu de journalistes issus de la presse générale et spécialisée, qui nous permet de faire résonner les messages de nos clients sur le marché français et de toucher leur audience cible.

Pour en savoir plus sur nos services, n’hésitez pas à consulter notre site web ou à prendre contact avec nos experts !

Lison Ricq